Art Monte-Carlo

Projets
spéciaux

Projets spéciaux

Des expositions conçues spécialement pour Art Monte-Carlo, présentées par des Fondations, collections institutionnelles et collections privées.

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Pierre Yovanovitch © Eric Petschek

Pierre Yovanovitch, invité d'honneur d'Art Monte-Carlo, signe "Bleu Méditerranée", une scénographie immersive mêlant mobilier et art contemporain.

Du 7 au 9 juillet, Pierre Yovanovitch investit un espace de 60 m² pour dévoiler une sélection de son mobilier dans une scénographie évoquant sa vision de la Riviera où il est né et a ses racines. Celle-ci entraîne les visiteurs dans une architecture colorée en dialogue avec son mobilier et des pièces vintage. Le bleu, couleur emblématique de la Méditerranée y occupe une place centrale.

Cette mise en scène résonne avec des œuvres d’art contemporain, choisies par Marie-Sophie Eiché-Demeter, Art Advisor pour Pierre Yovanovitch. Cette exposition assoit le dialogue entre mobilier, architecture et création artistique, fondamental dans le travail de Pierre Yovanovitch.

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Pieter van der Heyden Antwerp ca. 1525–1569 Antwerp | After Pieter Bruegel the Elder Breda (?) ca. 1525–1569 Brussels | Publisher Hieronymus Cock Antwerp ca. 1510–1570 Antwerp | Sloth, from “The Seven Deadly Sins” 1558, Engraving on paper

Sammlung Scharf-Gerstenberg, Berlin
Surreale Welten – Mondes surréels – Surreal Worlds

La Collection Scharf-Gerstenberg retrace les fils conducteurs qui tissent l’évolution de l’art du fantastique, en commençant par les œuvres de Giovanni Battista Piranesi et Francisco de Goya, et culminant avec la plus grande série d’œuvres du musée : l’art surréaliste de grands maîtres du XXe siècle tels que Max Ernst et René Magritte. La collection a été initialement fondée par Otto Gerstenberg (1848-1935) et a été largement perdue pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a retrouvé une nouvelle vie dans la collection de son petit-fils Dieter Scharf. À partir de la fin des années 1960, Scharf a rassemblé des œuvres imprégnées d’esprit surréaliste par Max Klinger, Édouard Manet, Salvador Dalí, Jean Dubuffet, Max Ernst et Paul Klee. Ces pièces, ainsi que des œuvres de Francisco de Goya et Charles Méryon, sont devenues le cœur de la collection telle qu’elle existe aujourd’hui.

En 2001, cette précieuse collection d’art surréaliste a été transformée en Fondation Dieter Scharf en mémoire d’Otto Gerstenberg sous la direction de Julietta Scharf. Elle a été ouverte au public en 2008 dans le cadre d’un prêt à long terme aux Musées d’État de Berlin. La collection est logée dans un bâtiment néoclassique en face du Palais de Charlottenburg, rénové pour le musée par les architectes Sunder-Plassmann en 2008. Au cours de ses seize années d’existence, le musée a organisé de nombreuses expositions. Parmi les temps forts figurent des expositions dirigées par la directrice Kyllikki Zacharias : Double Sexus : Hans Bellmer, Louise Bourgeois (2010), Surreal Objectivity (2016), Max Ernst, Sign thief (2018) et Symphony of Horror : 100 Years of Nosferatu (2022). Julietta Scharf continue d’élargir l’axe surréaliste de la collection en acquérant des œuvres mystérieuses et mystiques d’Unica Zürn, Fatoş İrwen, Alfred Kubin et d’autres artistes.

Cette exposition s’appuie sur l’exposition Goya: Yo lo vi – Ich sah es – I saw it (2022), qui explorait le thème de la guerre en Europe à travers une trentaine d’estampes originales illustrant la folie et la barbarie de la guerre. Elle intégrait également des projections grand format des Caprichos de Goya et de ses Desastres de la Guerra, révélant chaque détail. L’exposition actuelle se concentre sur la projection des Caprichos de Goya, tandis que la deuxième salle est dédiée aux œuvres de la Fondation Dieter Scharf, mettant en lumière trois thèmes clés :

La Bête dans les œuvres de Francisco de Goya et Alfred Kubin
L’Homme en tant que Bête dans les œuvres de Pieter Bruegel l’Ancien et Curt Grosspietsch
Les approches surréalistes et autodidactes explorant le subconscient dans les œuvres de René Magritte, Pablo Picasso, Dorothea Tanning, Unica Zürn, Hirschvogel, Franz Roh et Hans Bellmer.

L’exposition aborde à la fois les aspects de la cruauté bestiale et les manifestations de la sexualité comme aspiration à la vie, suggérant que cette dernière pourrait être le seul espoir pour l’humanité d’éviter sa propre autodestruction éternelle et son extinction potentielle.

Commissaires d’exposition : Julietta Scharf, Elena Voronovich

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